Pakistan Day celebrated in France

Embassy of Pakistan

(France)
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PRESS RELEASE
Paris; March 23, 2022
A flag hoisting ceremony was held at the Embassy of Pakistan here this morning to celebrate the 82nd Pakistan Day. Officers of the Embassy and members of the Pakistani community living in France attended the event. Messages of President and Prime Minister of Pakistan were read out to the audience.
In his remarks Charge d’Affaires a.i., Mr. Muhammad Amjad Aziz Qazi said 23rd March 1940 was a momentous day when the Muslims of the sub-continent adopted the Pakistan Resolution demanding a separate homeland in order to live their lives as per their own values, culture and faith.
He paid tribute to the visionary leadership of Quaid-e-Azam Muhammad Ali Jinnah who united the Muslims of British India under the banner of All India Muslim League and strived for the creation of a free and independent Muslim state as per the aspirations of the Muslims of the sub-continent.
He maintained that the Government of Pakistan, under the leadership of Prime Minister Imran Khan is committed to make Pakistan a progressive and prosperous state.
The ceremony was followed by cultural performances including live Pakistani national songs and tableau by children. The participants also enjoyed traditional Pakistani cuisine.
A photo exhibition on the theme of Clean Green Pakistan was also arranged at the Embassy. Selected photos from all parts of the country were put on display.

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L’OCI prône l’unité, la justice et le développement

L’OCI prône l’unité, la justice et le développement

Par Imran Khan (Premier ministre du Pakistan)

Le 19 mars 2022

 

La convocation de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères à Islamabad à l’occasion du 75e anniversaire de l’indépendance du Pakistan témoigne de la profonde solidarité islamique qui unit les croyants et le Pakistan.

Deuxième plus grande organisation intergouvernementale, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) est la voix collective du monde musulman.

Au fil des ans, l’organisation a œuvré sans relâche en faveur des intérêts et des objectifs communs du monde musulman. Elle a contribué à promouvoir la paix et la sécurité à l’international, la compréhension et le dialogue entre les civilisations, les cultures et les religions, ainsi que les nobles valeurs islamiques de paix, de justice et de respect mutuel.

La réunion d’Islamabad se tient à un moment charnière de l’histoire contemporaine. L’ordre économique et sécuritaire mondial établi en 1945 a pâti du recours unilatéral répété à la force, de la nouvelle « guerre froide » et des inégalités croissantes entre les nations et au sein de celles-ci, exacerbées par la pandémie de Covid-19, l’impact du changement climatique et la révolution technologique. Les pays islamiques doivent composer avec ces « nouvelles réalités » et prendre une part active dans l’ordre mondial qui se dessine afin de préserver leurs intérêts individuels et collectifs.

Pour atteindre cet objectif, ils doivent d’abord promouvoir et préserver leur propre souveraineté et leur intégrité territoriale en défendant leurs principes, en veillant à ne pas prendre part aux rivalités entre grandes puissances, en réglant les différends interislamiques et en se prémunissant contre toute ingérence ou intervention étrangère.

L’OCI, en tant que force de paix et de justice, doit dans un second temps réitérer son soutien aux justes causes des Palestiniens et des Cachemiris pour l’autodétermination et la libération du joug étranger. Bien que ces enjeux puissent causer une certaine appréhension, je suis convaincu que l’arc de l’histoire tend vers la justice.

La manœuvre de l’Inde visant à imposer une solution finale au Jammu-et-Cachemire en privant la région de son identité, en modifiant sa démographie et en réprimant brutalement sa population, est vouée à l’échec. La paix et la stabilité durables en Asie du Sud dépendent de la résolution pacifique du conflit du Jammu-et-Cachemire, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies et à la volonté du peuple cachemiri.

Nous aspirons à des relations amicales avec nos voisins, y compris l’Inde. New Delhi devrait créer les conditions propices à un dialogue sincère et fructueux avec le Pakistan et les Cachemiris, en mettant un terme à ses mesures unilatérales dans le Cachemire occupé, y compris celles d’ordre démographique, et en cessant ses violations flagrantes et généralisées des droits de l’homme.

Une réelle opportunité de rétablir la paix et la sécurité en Afghanistan et dans la région s’offre à nous aujourd’hui, au terme de quarante années. Nous devons agir ensemble pour éviter une crise humanitaire et un effondrement économique en Afghanistan, et nous engager activement auprès des autorités afghanes afin de promouvoir les droits de l’homme, en particulier ceux des femmes, d’encourager une plus grande inclusion et de développer des stratégies efficaces pour éliminer la menace terroriste dans le pays.

Nous devons proposer et privilégier nos propres solutions aux problèmes auxquels le monde musulman est confronté. Il est essentiel de résoudre les conflits en Syrie, en Libye et au Yémen par le biais d’un arrangement et d’une coopération entre les pays islamiques concernés, en veillant à exclure toute ingérence non-musulmane dans ces conflits.

L’OCI devrait envisager de se doter de sa propre architecture de paix et de sécurité, afin de promouvoir la résolution des conflits par la voie du dialogue et de la négociation chaque fois que des différends surgissent entre pays musulmans ou avec des entités ou des pays non-musulmans.

Le monde musulman tout entier est bien doté en ressources naturelles et humaines. Nous devons mieux nous concerter en vue d’exploiter nos complémentarités et de renforcer nos capacités. Une action islamique commune dans les domaines économique et commercial constituera un pas important vers une plus grande solidarité et convergence politique.

Si la pandémie de Covid-19 et le changement climatique ont accentué les défis socio-économiques, ils offrent également de nouvelles pistes pour redéfinir les priorités en vue de la cohésion intra-OCI.

Les pays islamiques doivent se rallier aux autres pays en développement pour réunir les ressources permettant de sortir de la pandémie et d’atteindre les objectifs de développement durable. L’allègement et la restructuration de la dette, la réalisation de l’objectif de 0,7 % d’aide publique au développement, la redistribution des 400 milliards de dollars inutilisés de nouveaux droits de tirage spéciaux, l’augmentation des prêts accordés par les banques multilatérales de développement, l’investissement massif des secteurs public et privé dans les infrastructures durables et la collecte des plus de 100 milliards de dollars promis chaque année pour le financement de l’action climatique doivent figurer parmi les mesures à prendre.

Nous devons également exiger l’équité au sein du système financier, commercial et fiscal international. Nous devons faire preuve de fermeté pour enrayer la fuite de milliards de dollars chaque année vers les « paradis fiscaux » du fait de la corruption, de la fraude, de l’évasion fiscale et de l’évitement fiscal.

Les pays de l’OCI doivent se préparer à l’économie mondiale de demain, axée sur la connaissance, intégrée et numérique. L’OCI devrait créer une « Commission pour l’avenir » chargée d’étudier les tendances en matière de science et de technologie, de commerce et de finance, et de recommander une stratégie claire à long terme.

Nous devrions promouvoir la coopération économique avec tous les pays et organismes, en Occident comme en Orient. Par ailleurs, nous devrions exploiter les complémentarités économiques entre les pays islamiques, en ayant recours à la Banque islamique de développement et aux autres institutions de l’OCI. Un groupe d’experts pourrait élaborer un plan de coopération économique, financière, commerciale et technologique entre les États membres de l’OCI.

Enfin, nous devons veiller à ce que notre religion, l’islam, soit respectée dans le monde entier et protéger tous les musulmans, où qu’ils se trouvent. Nous devons nous opposer vigoureusement à la diffamation ou au dénigrement de l’islam, de notre livre saint ou de notre saint Prophète, que la paix soit avec lui.

La campagne officielle visant à transformer l’Inde en un État exclusivement hindou relève de la pire forme d’islamophobie. Les musulmans indiens sont menacés de génocide.

Je me réjouis de l’adoption par consensus par l’Assemblée générale des Nations Unies de la résolution proposée par le Pakistan, avec les pays de l’OCI, qui proclame le 15 mars Journée internationale de la lutte contre l’islamophobie. Nous continuerons à bâtir des ponts, à promouvoir le respect de toutes les religions et croyances et à faire progresser le dialogue mondial entre les civilisations afin de favoriser la coexistence pacifique et l’harmonie interconfessionnelle.

Le Pakistan restera toujours une place forte de l’Islam, défendant les droits et les intérêts des musulmans du monde entier. J’espère réaliser la vision de notre fondateur pour faire du Pakistan un État providence moderne, démocratique et islamique respectant les préceptes de notre saint Prophète, que la paix soit avec lui, tels que pratiqués dans le Riyasat-e-Medina.

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Remarque: l’article original, publié sur le site d’Arab News, est consultable ici: https://www.arabnews.com/node/2045871

Dissemination of Information regarding DIGISKILLS.PK 2.0, in Pakistan

Dissemination of Information regarding DIGISKILLS.PK 2.0, in Pakistan

Digiskills.pk 2.0, a collaborative project of Ministry of IT & Telecom (MoIT&T) and Virtual University Pakistan. Digiskill is a flagship project of Ignite National Technology Fund, a non-profit company administered by MoIT&T, which aim to equip freelancers with the skill set required to compete in the international IT related online job market. Digiskills.pk was launched in March 2018 and has imparted over 2.2 million trainings ever since.

Recently, Ignite and Virtual University Pakistan have signed a contract for phase 2 of the programme, Digiskills.pk 2.0, with the aim to impart 1.5 million trainings in the next 26 months. Enrollments are currently in progress.

Information pertaining to Digiskills.pk 2.0, along with details of enrollment/courses being offered at Virtual University may be disseminated amongst the Pakistani Diaspora who can also benefit from these programmes.

Please follow the links below for more information:

https://digiskills.pk/default.aspx

https://www.vu.edu.pk/NewsDetails.aspx?type=&NewsId=2885

Kashmir Solidarity Day observed in France

Embassy of Pakistan

(France)

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PRESS RELEASE

Kashmir Solidarity Day observed in France

Paris; February 5, 2022

An event was held today at Pakistan Embassy in Paris, France to mark the Kashmir Solidarity Day. A large number of people attended the event, including those from local Pakistani and Kashmiri community.

Messages of President, Prime Minister and Foreign Minister of Pakistan were read out to the audience.

A documentary highlighting Indian atrocities in IIOJK was also screened on the occasion.

A photographic exhibition showing the plight of Kashmiris, who are under Indian military siege in IIOJK, was put on display at the embassy.

Speakers expressed their solidarity with the people of Indian Illegally Occupied Jammu and Kashmir (IIOJK), condemned the worst human rights violations taking place there at the hands of Indian Occupation Forces and called upon the international community to resolve the Kashmir dispute in accordance with the relevant UNSC resolutions and wishes of the Kashmiri people.

Speaking on the occasion, Charge d’Affaires a.i. Mr. Muhammad Amjad Aziz Qazi highlighted the significance of Kashmir Solidarity Day both for Pakistan as well as for the Kashmiri people. He also underscored that Pakistan will continue to extend diplomatic, political and moral support to the people of IIOJK until they achieve their legitimate right to self determination.

He also appreciated the Pakistani and Kashmiri community living in France for supporting the Kashmir cause by holding public demonstrations and participating in events on all important occasions relating to Kashmir.

The event was held in compliance with the Covid-19 restrictions of the French government.

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Journée de solidarité avec le Cachemire

Journée de solidarité avec le Cachemire

Beaucoup, en ce 5 février, vaquent à leurs occupations quotidiennes. Pour certains, à moins de mille kilomètres d’Islamabad, c’est un jour de plus sous le joug d’une oppression implacable, un jour marqué par la tristesse et la résistance — deux émotions puissantes, ignorées par les grands empires du passé.

Peu de gens auraient pu imaginer à quel point la spirale de violences commises au Jammu-et-Cachemire illégalement occupé par l’Inde (IIOJK), en particulier depuis la fin des années 1980, allait se dégrader par la suite. La perte de dignité et la faillite des principes propres aux sociétés civilisées ont pris une tournure alarmante ces dernières années.

Et pourtant, les Cachemiris ne se sont pas laissés intimider. Le black-out des médias, la suspension de la vie politique, les arrestations de journalistes n’ont eu aucune emprise sur eux, de même que les enlèvements et les disparitions, les violences sexuelles, l’exil des Cachemiris en Inde et le refus d’accorder des obsèques à ceux qui ont été assassinés. Cela a eu l’effet inverse, les rendant plus forts, incitant les nouvelles générations à se battre. Chaque pas, chaque mesure, chaque indignité quotidienne infligée aux Cachemiris n’a fait que renforcer leur résistance.

La banalité de la cruauté cautionnée par l’État à l’encontre des Cachemiris est telle que même des adolescents fans de cricket ont été inculpés en vertu de la législation antiterroriste draconienne pour avoir soutenu le « mauvais » camp. Peut-on imaginer un seul instant que quelqu’un, en Grande-Bretagne par exemple, soit arrêté en vertu de lois antiterroristes pour avoir encouragé une équipe de football européenne ? C’est tout simplement absurde.

Non content d’opprimer les Cachemiris, le gouvernement de Narendra Modi a transposé ce modèle de brutalité et d’intolérance — une sorte de laboratoire d’expériences cruelles — avec une ferveur toute religieuse aux musulmans vivant pacifiquement en Inde, brisant leurs rêves de sécurité et d’égalité dans une société réputée laïque. Ils se retrouvent face à ce miroir cassé, à se demander ce qui adviendra d’eux.

Pour les fanatiques de l’hindutva (hindouïté), le crime des Cachemiris n’est pas seulement de vouloir exercer leur droit à l’autodétermination dans le respect de la dignité humaine, mais aussi d’être musulmans. Face à la montée de l’extrémisme en Inde, le sort de la population cachemirie sous occupation

constitue un indicateur effrayant d’un futur proche pour les musulmans de l’Inde.

Quel espoir pour les Cachemiris lorsque des horreurs sont infligées à d’autres musulmans en Inde ? Pourtant, la détermination et la résistance du peuple cachemiri pourrait bien former l’étincelle qui finira par renverser la montée du fascisme en Inde.

L’IIOJK pourrait se retrouver au cœur de la lutte contre le fascisme et le racisme, à l’instar du ghetto de Varsovie. C’est pourquoi les revendications des Cachemiris ont pris une toute nouvelle tournure. L’IIOJK, face au Goliath hindutva, peut s’attendre à ce que cette répression brutale, confiant dans son bon droit, peut et va faire un faux pas.

Beaucoup d’Indiens s’inquiètent de la trajectoire de leur pays et de ce que l’avenir leur réserve. Ils préfèrent faire profil bas et suivre le mouvement, tout comme de nombreux Allemands pendant l’entre-deux-guerres, incapables d’imaginer le prix que l’Allemagne devrait finalement payer. L’histoire ne jugera pas non plus avec bienveillance les partenaires étrangers qui détournent le regard ou, pire encore, qui accueillent à bras ouverts un régime fasciste au nom d’intérêts économiques et stratégiques.

Le fait que l’Inde siège au Conseil des droits de l’homme et dispose d’un siège temporaire au puissant Conseil de sécurité de l’ONU, compte tenu de son effroyable bilan en matière de droits de l’homme au Cachemire, est une parodie de justice. L’Inde, qui prétend avec désinvolture être la plus grande démocratie du monde, est tout sauf cela, compte tenu des violences qu’elle a infligées à un peuple qu’elle continue de revendiquer comme partie intégrante de la société indienne. Quel pays ferait souffrir ses propres citoyens (désignés comme tels par l’Inde) de la sorte pendant des décennies ? Pourquoi l’Inde voudrait-elle tuer des enfants indiens ? Au fond, il est évident que les Cachemiris n’ont jamais été considérés comme des Indiens par New Delhi et que le traitement qui leur est réservé est typique d’une cruelle puissance occupante.

Il est clair qu’une solution militaire durable n’est et n’a jamais été envisageable. Au lieu de cela, l’Inde s’est lancée dans une stratégie visant à dissoudre l’identité cachemirie, en s’inspirant d’une politique de colonisation éhontée, mais vouée à l’échec. Personne ne pourra échapper aux horreurs communautaires probables qui s’ensuivront. Un tel endroit ne connaîtra ni le bonheur, ni la paix, ni la sécurité ; il ne pourra pas prospérer. Inutile de rappeler les sombres années de l’apartheid en Afrique du Sud.

On peut tisser avec le fil de l’illusion de belles histoires de développement, de prospérité et même de démocratie et de droits de l’homme. Si la dignité humaine est ignorée, tout cela sonne faux. La dignité humaine est au cœur de l’autodétermination du peuple cachemiri : chacun a le droit de décider de son propre destin. L’Inde, quoi qu’elle fasse, ne pourra jamais éteindre cette flamme humaine porteuse d’espoir. C’est pourquoi le 5 février est un jour important. Un jour de souvenir, de courage, de sacrifice et de résilience.

(Par Farukh Amil)

Ancien ambassadeur et représentant

permanent auprès de l’ONU à Genève

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